Aquarelle : Sous la tonnelle

J’ai eu envie de peindre une scène représentant une terrasse ombragée au printemps ou en été , au choix J . Je l’ai imaginée avec une treille bien sûr : c’est ainsi que l’aquarelle « Sous la tonnelle » a vu le jour 🙂

Une terrasse ombragée, accueillante , confortable apportant un peu de fraîcheur quand il fait chaud !

Composition de l’aquarelle : Sous la tonnelle

Pour la composition de cette aquarelle, la perspective est essentielle.

Si on trace les lignes de fuite de l’aquarelle, on obtient le tracé ci-dessous :

Avant de peindre, une fois que vous avez terminé votre esquisse, vérifiez que la perspective est juste. Vérifiez aussi que les erreurs (comme ici) sont minimes car perceptibles à l’œil.

Comment vérifier ? prenez une règle, un crayon ou même une feuille de papier . Ensuite, « suivez » les lignes que vous avez dessinées . Elles doivent converger approximativement vers le même point.

De plus, j’ai fait une erreur car mon tracé d’origine s’est effacé. J’ai peint sans vérifier . Du coup j’ai le point de fuite de la tonnelle qui est légèrement décalé de celui de la maison. Ils devraient ne faire qu’un.

Précisons ensuite que la tonnelle (= la verdure) a elle des lignes de fuite correctes. En effet, elles convergent bien vers le même point de fuite que la maison.

Enfin, il faut faire attention à ce que la végétation de la tonnelle n’occupe pas trop de place sur la feuille. De fait, elle doit occuper un tiers maximum dans son milieu.

Moins, elle donnera moins l’impression de tonnelle ombragée puisque la surface représentée dessous est celle qui est sous la tonnelle .

Plus, elle déséquilibrera l’aquarelle , par la couleur ( trop de vert) et par le sentiment d’écrasement qu’elle suggérera.

Matériel :

Peinture utilisée Winsor et Newton :

Jaune citron, Jaune indien

terre de Sienne naturelle

Bleu outremer, bleu de cobalt, bleu céruléen

Terre de Sienne brûlée, Rose permanent

Terre d’ombre naturelle

Pinceaux

Rond 10 et 4 ,

Rigger

Papier Aquarelle Fontaine de Clairefontaine (Grain Fin 300g/m²)

Autres fournitures

Liquide de masquage

Vaporisateur (optionnel)

2 à 3 pots à eau

Essuie-tout

Réalisation de l’aquarelle

Préserver des blancs

Il faut d’abord réserver quelques blancs dans la tonnelle : le haut de quelques branches, le dessus du fil qui soutient la plante.

Vous pouvez bien sûr protéger également le cadre de la porte si vous en éprouvez le besoin. Il vaut mieux mettre du liquide de masquage. On peint ainsi détendu et en confiance au lieu d’être crispé parce qu’on a peur de dépasser.

Toutefois, il faut prendre en compte que le tracé du liquide de masquage est rarement net. Il nécessite bien souvent des retouches avec la peinture, qui parfois ne sont pas aisées.

Etape 1

D’abord, on commence par un lavis très clair de jaune de Naples ou de terre de Sienne naturelle.

Il faut choisir la couleur selon son goût, son envie ou la couleur que vous possédez . L’objectif est d’apporter lumière et chaleur à l’aquarelle.

La tonnelle

Une fois bien sec, on commence par la tonnelle. Elle  se réalise en mouillé sur mouillé.

Par précaution, je vous conseille de protéger votre « mur » avec une feuille de papier ou d’essuie tout. Ainsi, cela évitera qu’une zone claire « prennent«  du vert. Cela a l’avantage aussi de délimiter ou de border votre végétation.

Ainsi, le risque de descendre la végétation trop bas est évité.

Les ombres

La principale difficulté de cette aquarelle, outre la perspective (mais cela , c’est du dessin) réside dans les ombres . En effet, peindre les ombres sur le mur ou sur les volets oblige à prendre en compte les rayons du soleil. Par endroit, on les devine. Cela signifie que lorsqu’on est bien concentré à peindre son volet ou l’ombre sur le volet, il faut aussi penser à laisser des zones de lumières. Celles-ci sont parfois en taches, parfois en diagonale. Ce sont ces dernières qui sont le plus difficile à peindre. La difficulté réside plus dans le fait de penser à la diagonale en les peignant 🙂