Aquarelle : Fushia

Cela faisait un petit moment que j’avais envie de peindre des fleurs de fushia à l’aquarelle .
Parmi les nombreuses variations des fushia, j’ai choisi celle-ci : elle offre un festival de rose, rose orangé, mauve, violet 🙂
Matériel :
Peinture utilisée Winsor et Newton
Rose permanent , Laque écarlate ( Scarlet lake)
Violet de cobalt, Violet Winsor
Jaune Winsor
Bleu outremer français , Vert de vessie
Pinceaux Rond 10, 8 , 1
Papier Aquarelle Fontaine Clairefontaine Grain Fin 300g/m²) 30*40 cm
Réalisation de l’aquarelle : Fushia
Si les traits de votre esquisse ne sont pas trop marqués, on peut se dispenser de les gommer . En effet, comme on peint les contours de chaque élément , ils ne pas visibles une fois l’aquarelle terminée.
Par contre, il faut les estomper sur les parties claires de l’aquarelle : certaines feuilles, tiges et le pistil.
Technique utilisée : humide et à sec.
Cette aquarelle demande de maîtriser son pinceau rond afin d’avoir des gestes mesurés et précis. elle demande aussi de contrôler l’apport d’eau dans la pigment et sur le papier.
Je mélange les couleurs sur le papier dans l’humide : pour les « grandes » surfaces ( par rapport à cette aquarelle) comme les pétales ou les feuilles, j’humidifie avec de l’eau, soigneusement la zone à peindre. J’appose ensuite les couleurs couche par couche. Ainsi je contrôle la force de la couleur.
Concernant les petites surfaces ou les zones avec peu de mélange, j’ai humidifié en apposant la couleur de base.
Enfin, pour les feuilles , j’ai peint une première couche avec du jaune très pâle , c’est-à-dire, très dilué. Une fois sèche, j’ai humidifié avec de l’eau avant de déposer les autres couleurs.
Quand la peinture commence à sécher, mais avant qu’elle soit totalement sèche, on peut tracer les nervures ; on peut les tracer avec un pinceau très fin. Je préfère utiliser un calame ou une lame fine : par contre, il faut faire attention à ne pas abîmer ni la couche de peinture jaune, ni le papier 🙂