Aquarelle : Ballade parmi les nénuphars

J’ai beaucoup aimé peindre cette aquarelle :Ballade parmi les nénuphars. En effet, on y ressent une impression de sérénité et de tranquillité . Elle évoque un lieu où le temps n’a pas de prise et où le fil du temps se confond avec le fil de l’eau.
Composition de l’aquarelle: Ballade parmi les nénuphars
Cette impression de sérénité est en grande partie créée par la composition : on a l’impression que l’eau avec les nénuphars occupe la moitié de l’espace de le feuille, ce qui est le cas. Cette impression est ensuite renforcée par des couleurs très douces qui apportent beaucoup de lumière ainsi que par un mouvement de l’eau lent et régulier.
L’aquarelle est ensuite structurée dans sa moitié supérieure, par 2 parties:
-à gauche, des arbres qui apportent, en écho avec le palmier, une dimension verticale. Le mur d’enceinte, auquel il faudra faire attention lors de la phase dessin, suggère quant à lui la perspective
– à droite , la vieille ville avec ses murs d’enceinte et sa végétation luxuriante
Matériel
Peinture utilisée Winsor et Newton :
Jaune gamboge
Bleu outremer , Bleu de cobalt, turquoise
Rose permanent, Terre de Sienne brûlée
Vert viridien, vert olive
Terre d’ombre naturelle
Pinceaux
Rond 10 et 2
plat + éventail ( fan brush)
Papier
Aquarelle Fabriano (Grain Fin 300g/m²)
Réalisation
Esquisse
Attention à la perspective !
Les constructions de droite ont toutes le même point de fuite comme le montre l’image ci dessous ( lignes oranges).
En effet, pour que cela soit plus facile à voir, j’ai mis en bleu les lignes de fuite du bâtiment. Celles-ci convergent à gauche mais pas sur le même point de fuite.
Par contre , je n’ai pas mis les ligne de fuite qui correspondent à l’autre face du bâtiment ( à droite) . En effet, il y avait peu d’intérêt vu qu’elle est en grande partie cachée par les arbres.
Enfin, je n’ai pas dessiné , pour ne pas surcharger la vue ci-dessous, les lignes de fuite du mur bordé par les nénuphars. Leur point de fuite convergent vers le palmier.

Techniques utilisées :
Mouillé sur mouillé : le ciel
En humide : la végétation , les reflets , les murs et bâtiments
Sur papier sec : les nénuphars, les branches de droite, la pirogue et ses reflets, le palmier.
Si vous ne voyez pas bien la différence entre humide et papier, je vous conseille de lire cet article et surtout de réaliser les exercices de la 1ère vidéo. C’est en effet important pour peindre une végétation qui s’imbrique dans les murs.